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Voitures électriques. Sûrement mais lentement / Benjamin Pruniaux
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25 000 voitures électriques ont été immatriculées en France en 2017, soit 17 % de plus qu'en 2016. La suite logique d'une croissance qui dure depuis 2011. Pour autant, le secteur progresse assez lentement, sans connaître de véritable envolée. L'offre se développe mais reste surtout adaptée aux conducteurs n'effectuant pas de trop longs trajets de manière régulière, ce qui réduit déjà les consommateurs potentiels. Le prix d'achat, toujours assez élevé, et la frilosité face à la nouveauté sont deux autres freins à ne pas négliger. Néanmoins, à terme, une voiture électrique revient beaucoup moins cher en matière de consommation et d'entretien, et l'investissement peut ainsi être amorti. Posséder un véhicule du type permet aussi de passer au-dessus des restrictions de circulation dans les grandes villes et de bénéficier de stationnements plus faciles. L'amélioration des batteries et l'augmentation du nombre de points de recharge, environ 20 000 en 2018 sur le territoire français, jouent aussi en faveur du secteur, et devraient continuer à le faire progresser. Des détails. Données chiffrées (nombre de voitures électriques immatriculées en France en 2016 et en 2017).
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1910, 23/03/2018»
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