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Finance solidaire et prospère / Nejiba Belkadi
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Le but de la finance solidaire est de placer son épargne dans des produits financiers solidaires, qui serviront ensuite à développer des projets à forte utilité sociale et environnementale. Elle sert par exemple pour les associations ou les entreprises axées sur le social. Et sa valeur ne fait que grimper au fil des années en France : de 9,8 milliards d'euros en 2016, elle a dépassé les 11 milliards d'euros d'encours en 2017. Cela montre l'intérêt des investisseurs et épargnants, professionnels comme particuliers, dans ces projets sociaux et solidaires qui ont pour objectif d'améliorer la société. Il est possible d'y avoir recours par les banques, les mutuelles d'assurances, les fonds spécialisés ou même directement les entreprises solidaires, dont certaines ont leur capital ouvert. Bien souvent, ce type d'investissement permet également au donateur de bénéficier d'une fiscalité avantageuse, ce qui n'est pas non plus négligeable et encourage à continuer d'investir dans ce segment. Des détails. Données chiffrées (total de l'encours, nombre de produits d'épargne solidaire souscrits en 2017, etc.).
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1938, 12/10/2018»
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