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"J'étais à la maison, mais..." d'Angela Schanelec / Marcos Uzal
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Dans un musée, deux personnages regardent fixement des tableaux représentant des paysages nocturnes: impossible de ne pas y voir une mise en abyme du fond très sombre sur lequel se déploie "J'étais à la maison, mais...", à la temporalité scandée par quelques nuits. Après une ouverture animale, le premier humain qui apparaît à l'image est un adolescent, Phillip (Jakob Lassalle), surgissant de la nuit, épuisé, un pied blessé, après avoir fugué; plus tard, sa mère, Astrid (Maren Eggert), entrera clandestinement dans un cimetière pour passer toute une nuit sur la tombe de son mari, le père mort dont l'absence inconsolée hante tout le film. Sommaire. Lumineuse tristesse. Passage au cadre, entretien avec Angela Schanelec. La vie matérielle.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 770, 01/11/2020»
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