Livre

Esteban le héros / Santiago Gamboa

Gamboa, Santiago (1965-....). Auteur

Edité par Métailié. Paris - 2003

Esteban retrace son parcours à travers une série de portraits des personnes qu'il a côtoyées dans la Colombie de son enfance, en Italie ou en Espagne. Il évoque Tono, épris de Delia, qui tombe dans les bras de Cory, un prêtre espagnol, Blas, qui enchaîne les révolutions, une jeune recrue de la guérilla, Federico le spécialiste du suicide et Daperti le joueur.

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  • Esteban le héros 5/5

    Esteban le héros de Santiago Gamboa Paris, 1998, Esteban vit de sa plume et tout en regardant par la fenêtre, se souvient. Medellin,1966, son père avait décidé de quitter Bogota où Esteban était né. Il était beau parleur, amateur d’art, peintre. La maison était immense, Délia était la cuisinière et Tonio, un voisin la suivait de près, amoureux sans succès. Il y avait le père Blas Gerardo, un prêtre révolutionnaire qui n’avait plus vraiment la foi, mais qui s’était intéressé à de nombreuses expériences avec les indiens. La mère élevait des poules. Les années passèrent, l’homme marcha sur la Lune, Cory et ses poules s’associa avec la mère, Tonio n’arrivait toujours à rien avec Délia, alors comme Cory était plutôt entreprenante, il arriva ce qui devait arriver avec de surprennes réactions en chaîne. Et en 1971, ce fut le retour de la famille à Bogota, retrouvailles avec l’oncle Mario et son copain Federico, un expert en suicide, il en était à son onzième, Esteban et son frère Pablito allèrent à l’école Leonardo da Vinci, une des écoles privées les plus chères. Grâce aux lettres de Délia la famille a des nouvelles de Tonio et du père Blas Gerardo… Puis Rome en 1974, les parents reçoivent une bourse pour étudier «la pédagogie de l’art ». Ils louèrent un minuscule appartement à la famille Daperti, dont le fils, ex avocat, véritable dandy s’était ruiné au jeu. L’histoire d’Esteban, en plus d’être initiatique , est le prétexte à un large tour d’horizon de l’histoire de la Colombie elle même, sa politique violente entre libéraux et conservateurs, la mafia et les guérilleros, les ligues d’autodéfense, les massacres et les assassinats dans une Amérique du Sud où les dictatures fleurissent. Un très beau roman, peut-être mon préféré de cet auteur colombien qui touche un peu à tous les genres y compris le policier.

    M. LAVEZE Gérard - Le 16 septembre 2024 à 07:05