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Place Tahrir, sept ans après la "révolution" / Pierre Daum
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Les Egyptiens sont appelés aux urnes le 26 mars pour élire leur président. L'opposition dénonce un scrutin joué d'avance, aucun candidat d'envergure n'ayant eu le droit d'affronter le président sortant, le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi. Le vote se déroule dans un contexte où les espoirs nés du soulèvement de janvier 2011 se sont évaporés, et où la population est confrontée à une dégradation de sa situation économique ainsi qu'à la main de fer du régime.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 768, 01/03/2018»
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