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Le Film des passages. Entretien avec Jerzy Skolimovski / Joachim Lepastier
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Passage à l'âge adulte (Marc, un jeune garçon coiffeur rêve de participer à un rallye automobile, mais en recherchant la Porsche-sésame, il rencontre l'amour), passage à l'Ouest (le premier film d'un "cinéaste de l'Est" réalisé "de l'autre côté du rideau de fer", à Bruxelles), "Le Départ", que Malavida ressort le 24 octobre, est le film de tous les passages, surtout des passages esthétiques. Vu d'aujourd'hui, il apparaît comme l'hybridation de la Nouvelle Vague (Jean-Pierre Léaud, Catherine Duport, hélas plus jamais revue ensuite, et le chef opérateur Willy Kurant, arrivés du plateau de "Masculin féminin" avec un sens de l'absurde venu de l'Est. Il faut non seulement voir Léaud virevoltant comme jamais, mais aussi l'entendre inventer un sabir extraterrestre, quand il s'improvise interprète d'un improbable maharadjah.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 748, 01/10/2018»
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