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Ruée vers l'ore ? Parcoursup à l'os (Une) / Laurence Giavarini
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La rentrée s'achève, et tout le monde n'est pas "rentré". L'été des nouveaux bacheliers, des universitaires, des défenseurs de la loi ORE et des opposants à Parcoursup a été jalonné de chiffres (corrigés chaque jour), de statistiques concernant les "en attente", les satisfaits, les ayant "validé" une proposition de formation sans l' avoir "acceptée" en espérant avoir mieux. Combien d'articles de presse ont fait le bilan d'une situation pourtant peu changeante, en dépit des manipulations ministérielles, comme celle qui a vu le nombre de candidats en attente (de proposition) sur la plateforme passer de 93 953 le 20 juillet à 18 390 le lundi 23 septembre, par un simple changement de désignation sur le "tableau de bord" du ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche (MESR) : les "candidats n'ayant pas encore reçu de proposition ou en attente de place" (116 679) se voyant remplacés par les "candidats qui souhaitent s'inscrire dans l'enseignement supérieur via Parcoursup" (18 390 donc) , tandis qu'apparaissaient les catégories de "candidats ayant quitté la procédure" (142 430 candidats n'ayant pas eu le bac, ou ayant quitté Parcoursup ou ayant pudiquement "formé d'autres projets") et de "candidats inactifs" (56 048 "contactés par les équipes de Parcoursup pour identifier leurs souhaits pour la rentrée : ils peuvent demander à être accompagnés par la commission rectorale ou s'inscrire en phase complémentaire").
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 748, 01/10/2018»
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